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La synergologie dans la littérature française

L'art des mots permet à l'être humain de s'exprimer sur ses sentiments tout en nous livrant des indices sur son caractère et son comportement. Au fil des pages nous l'étudions, dans diverses situations et analysons ses émotions. C'est une manière beaucoup plus pudique et mystérieuse d'utiliser la synergologie. C'est également un art difficile. Il est toujours très complexe de décrire des sensations ou encore des expressions. Cependant, dans un soucis de réalisme, beaucoup d'auteurs s'y aventurent.

 

 

Extrait : « Épouse moi » de John Updike. C'est un roman datant de 1885 mettant en scène quatre personnages, en quête d'eux-mêmes et d'amour, qui composent deux couples au seuil de la trentaine : Les Conant et les Matias. Ils nous font part de leurs problèmes de couples et nous offrent une vision de l'amour très personnelle émanant d'expériences enrichissantes pour le lecteur. Après des années de vie conjugale, Jerry Conant et Sally Matias passent quelques nuits ensemble et y prennent un tel plaisir, qu'insoucieux de ce qui les sépare ils veulent s'épouser. Leur flamme brûlera le temps d'un été, pour s'éteindre peu de temps après. Parallèlement, se déroule en secret l'aventure beaucoup plus réservée de Richard Matias et de Ruth Conant, quelque temps rapprochés par l'ennui et l'indifférence de leurs conjoints.

 

 

 

 

 

 

La conversation téléphonique de Ruth et de son amant Dick, est surprise par son mari, Jerry. Dans ce passage, interrogé par son conjoint, Ruth doit se justifier. On remarque ainsi comment les émotions peuvent trahir l'image que l'on veut laisser paraître. Elle est dans une position difficile. N'ayant pas prévu la nécessité de feindre, elle n'a pas préparé sa réplique. Prise de court dans cette situation délicate, elle panique. Etant donné qu'il est très difficile de cacher son émotion, il serait judicieux de mentir non pas sur l'émotion ressentie mais sur sa cause. Ruth ne réussira pas à être calme. Plusieurs signes la trahissent, notamment ses mains tremblantes. Quand elles commencent à trembler, il est beaucoup plus facile d'occuper ses mains, de les serrer ou encore de les joindre que de les laisser immobiles. Ses lèvres aussi témoignent de son angoisse. Elles se contractent ou bien s'étirent. Ses paupières et ses sourcils se haussent, montrant sa peur d'être découverte. Ces expressions sont mieux dissimulées si l'on ajoute des mouvements musculaires supplémentaires comme serrer les dents, les lèvres ou encore froncer les sourcils. Dans des situations angoissantes comme celle de Ruth, elle devrait utiliser ces différents stratagèmes.

 

Des auteurs de la grande littérature française s'y affairent également. Notamment Maupassant, grand naturaliste du 19ème siècle.

 

Une nouvelle est un récit court au dénouement inattendu, mettant en scène peu de personnages dont l'intrigue est basée sur l'évolution psychologique du personnage central d'où son lien étroit avec la synergologie.

Guy de maupassant 

« La peur », écrite en 1882,  relate des expériences vécue par un personnage qui défend son idée sur le sentiment de la peur. Il estime que lui seul ait été apeuré lors de deux moments de sa vie.  Parmi les personnes qui assistent au récit, se trouvent deux femmes et un chien dont les sentiments, que nous allons détailler, sont décrits avec précision.

Des personnifications des éléments qui ressentent des sensations sont présentes : « la Méditerranée n'avait pas un frisson »;  « mon navire est resté six heures avec ce rocher dans le ventre ».

On devine que les émotions et les sentiments ont une place primordiale dans cette œuvre.

« Dont l'oeil tranquille semble garder, dans sa profondeur, quelque chose des paysages étranges qu'il a vus ». Cet organe sensoriel, permet en fonction de la direction qu'il empreinte, de deviner des émotions.  « Il est ému, agité, anxieux ; mais la peur, c'est autre chose. »

On peut penser que ces sentiments sont très proches. Certes, dans leur sens mais ils diffèrent quant à leur traduction sur le comportement de l'homme.

« L'homme au teint bronzé prononça d'une voix lente : La peur (et les hommes les plus hardis peuvent avoir peur), c'est quelque chose d'effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l'âme, un spasme affreux de la pensée et du coeur, dont le souvenir seul donne des frissons d'angoisse » Ici, le teint bronzé, qui est signe de bonne santé, de sérénité fait office d'oxymore quant à ce sentiment effrayant. Les spasmes et les frissons sont les signes types de ce sentiment lorsqu'on le ressent.   « Les deux femmes retombèrent à genoux dans leurs coins en se cachant le visage » : la peur est clairement montrée par l'impossibilité de se tenir debout et de regarder tant l'image effraie.

« il s'éveilla brusquement et, levant sa tête, tendant le cou, regardant vers le feu de son oeil presque éteint , il poussa un de ces lugubres hurlements car tout son poil se hérissait »

Ici encore, le chien ressent des sensations révélatrices de sa peur : le cou tendu, il est à l'affût. Son œil est éteint alors qu'il regarde vers un feu : son effroi le gagne et se concrétise par son hurlement et l'hérissement de ses poils.

« Malgré moi, un grand frisson me courut entre les épaules. Cette vision de l'animal dans ce lieu, à cette heure, au milieu de ces gens éperdus, était effrayant à voir et la peur, l'épouvantable peur entrait en moi ».Le frisson est un signe très visible. « Nous restions immobiles, livides, dans l'attente d'un événement affreux, l'oreille tendue, le coeur battant, bouleversés au moindre bruit. »

Là, la peur se penche davantage sur l'inquiétude de par les éléments clairement énoncés.

« une sorte de sursaut ». Étant à l'affût, lorsqu'on ressent de la peur, au moindre bruit un sursaut est souvent inévitable. « J’eus une telle angoisse du coeur, de l'âme et du corps, que je me sentis défaillir, prêt à mourir de peur. »

Cette expression « mourir de peur » est trop souvent banalisée mais bien réelle. Comme il est indiqué, le cœur est touché : il est amené à battre plus vite ou bien à lâcher et donc cela amène la mort. Le corps est également concerné par les différents signes indiqués précédemment. L'âme désigne quant à elle les sensations que ressentent l'être humain : l'inquiétude, l'effroi décrit plus haut, annonçant la peur.

 

 

Il y a également des livres à portée médicale. La PNL de Brandler et Grinder ou encore les ouvrages de Dominique Chalvin. Ils abordent de manière directe cette science, l'expliquant par des professionnels. 

 

Cet ouvrage est présenté sous la forme d'un stage d'une durée de trois jours. Il permettra au lecteur d'appréhender de manière ludique et pratique les secrets de la PNL dévoilés à travers des expériences et des interactions avec le public. 

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